Oskar Kermann Cyrus
23 juin 2012
Un doux chemin vers l'Enfer
amour, destruction, Haine, littérature, mort, Nouvelle, un long chemin vers l'enfer
J’ai posé dans ma tête un contrat sur ton visage, afin que mes fantôme sachent: s’ils te voient, ils te tuent. Et quand j’aurai trouvé où se cache ton souvenir, quand j’aurai découvert quelle partie de ma tête tu as parasité, quand j’aurai débusqué la source, je t’exterminerai. Je paierai mes fantômes-à-gage en larmes de rire, m’exilerai dans ce cirque au son d’un accordéon malade, et je partirai, confiant à tout ce bruit le soin de t’oublier. Avorter ce sentiment fauve, cet embryon d’affection qui perce ma tête et parasite mes idées. Que l’oubli soit ta mort heureuse.
Oskar Kermann Cyrus
30 mai 2012
Le pouvoir des mots, Nouvelles
hôpital, K, littérature, maladie, Nouvelle, Oskar Kermann Cyrus, suicide
J’ai arrêté quand j’ai senti dans tes yeux comme une absence. J’ai su que tu étais après. Après retrouvé, avoir la vie comme héritage, tu avais la mort comme passé. J’ai arrêté de te parler. Sur ton lit blanc, sorti…
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Oskar Kermann Cyrus
10 avril 2012
Le pouvoir des mots, Nouvelles
de blues, drogue, ivresse, la nuit, littérature, mort, Oskar Kermann Cyrus, paradis artificiels, visage
Deux heures avant la nuit Moi et ma mémoire. Ambroise broie du noir. Je bois du noir. Moi et ma mémoire d’amnésique, comme mes yeux vides, ma mémoire blanche, ma mémoire cocaïne. Envie de me foutre en l’air, de me…
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Oskar Kermann Cyrus
10 avril 2012
Karnet Kritique d'Oskar, Kulture/Littérature
chronique, Critique, critique littéraire, dôme, Fascisme, littérature, Politique, roman, stephen king, thriller, under the dome
Il est assez courant de penser Stephen King comme un simple écrivain divertissant. Tout juste lui accorde-t-on le génie nécessaire pour raconter de bonnes histoires d’horreur. Stephen King est pourtant un écrivain majeur de la littérature américaine, et ses livres ne s’arrêtent pas à la description talentueuse de phénomènes surnaturels, mais dessinent toujours une fresque sociale minutieuse, portée par des personnages profonds et complexes, fresque décrivant les rapports souvent compliqués entre classes et générations, les coulisses plus sombres du “rêve américain”, et l’individualisme profondément ancré dans la culture américaine. Dôme, colossal roman de plus de 1000 pages, n’échappe pas à cette règle, mais est aussi et surtout une terrifiante chronique de la montée du fascisme.
Oskar Kermann Cyrus
11 février 2012
Le pouvoir des mots, Nouvelles
K, littérature, mort, Oskar Kermann Cyrus, Terrorisme littéraire
J’ai regardé la corde. Je respirais. Je respirais et j’ai regardé la corde comme si elle était déjà souillée de mon sang. Cette fine corde. Fine corde. La veille, la musique, j’emportais avec moi les cris de quelqu’un d’autre. Un vacarme allant et venant, crochetant, se fermant, se rouvrant en cadence, petite lueur dans la frêle mélodie, crescendo et puis finale, dernier souffle, de toute façon la première fois n’est jamais qu’une répétition. Et le crime jamais qu’une partition. La vie. Le compositeur. Je ne suis que deux mains sous une tête de douleur. Le trottoir dur sur lequel je me prostitue, le béton et les pavé de la musique et de la littérature.
Oskar Kermann Cyrus
11 juillet 2011
Dirty PÖP / Salement PÖP, Kritiques, Musique
Born This Way, chronique, Critique, lady gaga, Musique
La sortie de Born This Way, le 23 Mai dernier, aurait dû bouleverser le monde de la musique Pop. Victime d’un lynchage médiatique et de critiques malhonnêtes, le dernier disque de Lady Gaga n’est plus perçue que comme une énième bouse commerciale à entendre en boite ou dans un supermarché.
Oskar Kermann Cyrus
15 mai 2011
Le pouvoir des mots, Nouvelles, Un doux chemin vers l'Enfer
cannibalisme, doppelherz, double, enfer, meutre, prison, viol
Il fallut me traîner jusqu’à l’endroit de ma tombe. De la mort à la naissance, dans cette ligne brisée d’effort et de mépris, je me suis fait un chemin comme les vers dans mon estomac. Je suis mort d’imbécile, de Honte, à vous me voilà. Hier il en faudra, trop – pas assez à son goût – qui eut la bonne volonté de : mon fantôme et vice-versa.
Oskar Kermann Cyrus
4 juin 2010
Le pouvoir des mots, Nouvelles
antidépresseur, dépression, fin, littérature, médicament, Nouvelle, poésie, seroplex, texte
C’est le matin, je me lève, dans ma tête c’est plein de brouillard, je marche sur des idées-lunes, je marche dans le vide, mais ça me suffit, j’ai mes pilules. Putain, je suis heureux, je vais bientôt doubler la dose,…
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Oskar Kermann Cyrus
3 mai 2010
Le pouvoir des mots, Nouvelles
défunt, espoir, repos, suicide, texte, vie
Tranquille douleur, douceur mourir. Sur le goudron plombé par les pas des passants, sur les pavés mouillés et froids, sous la vive écorchure du vent, pressé je ne sais pourquoi, allant je ne sais plus où, m’arrêtant à cet arrêt…
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