Sodome et Gomorrhe

Karnet Kritique de Malakoda

Critiques de Nestor Malakoda, démon et critique littéraire à ses heures perdues, lit beaucoup et constate la course à la médiocrité que se livrent les médias dans le noble exercice de la critique littéraire. Ces critiques essayent donc de résumer, d’analyser, et ainsi de donner un avis éclairé et rigoureusement argumenté, sans oublier d’être passionné.

Marie Spénale, « Heidi au printemps »

Heidi au printemps

Sortie l’été dernier, la bande-dessinée Heidi au printemps de Marie Spénale a fait son petit effet auprès des critiques. Entre récit initiatique et approche délicate de la sexualité féminine, l’illustratrice française réussit le pari osé de s’approprier un des personnages les plus cultes de la littérature jeunesse.

Stephen King – « Carnets noirs »

Deux personnages en quête de sens se trouvent confrontés à un choix crucial autour des mêmes carnets volés à un écrivain reclus – la suite inédite de sa trilogie culte. Dans Carnets noirs, Stephen King confronte deux personnages et deux époques autour de son thème de prédilection : l’Amérique, son Histoire, ses ombres et ses contradictions. Encore une fois, un coup…
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« The Long Way Home », l’Odyssée de Louise Penny

Auteure canadienne, Louise Penny publie The Long Way Home, dernier né de la série de l’inspecteur Gamache, un personnage atypique de flic Montréalais qui a fait son succès. Désormais à la retraite, Gamache se lance à la recherche de Peter Morrow, artiste peintre froid et torturé. Entouré d’une joyeuse troupe d’amis, il part dans une odyssée en clair-obscur, plongée vertigineuse…
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Maxime Chattam vous vend (cher) un gros numéro du Nouveau Détective

Rarement un aussi mauvais livre aura été doublé d’un délire idéologique aussi nauséabond. J’ai pourtant lu presque tous les thrillers de Chattam, mais les autres se contentaient d’être de bons divertissements, un peu gores, flirtant peut-être un peu trop avec cette pseudo-science qu’est la criminologie, obsession américaine à chercher une explication à son taux de criminalité qui n’implique pas le…
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Demain Berlin, roman d’un écrivain vivant

Oscar Coop-Phane est un type énervant. Un jeune con prétentieux qui clame à qui veut l’entendre qu’il ne lit « que les auteurs morts », autrement dit qu’il est assez stupide pour se passer du puissant vertige de Joyce Carol Oates ou de la verve vénéneuse de Marc-Edouard Nabe. Notons qu’avec l’allongement de l’espérance de vie ses lectures vont finir par se…
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Louise Erdrich brise le silence

Les romans de Louise Erdrich sont de ceux qui vous frappent à l’estomac et vous laisse un bleu à l’âme longtemps après. Ils sont une main qui tantôt caresse, tantôt frappe, ils sont forts et doux, tortueux et directs, nourris par la colère du peuple Amérindien, de ses blessures, d’une Histoire douloureuse, mais aussi d’une culture riche, vivante, foisonnante. Héritière…
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L’appel du coucou : J.K. Rowling sous couverture

  Je suis un véritable amoureux de polar. En général, j’aime bien le polar à l’ancienne, le polar tendance Thierry Jonquet ou Fred Vargas, avec ce bon vieux personnage de détective très singulier, ses lumières, ses démons, cette ambiance mouillée de la pluie et de la lumière des lampadaires, la ville et ses coins sombres… Et puis ce morceau de…
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« La grâce des brigands » – Véronique Ovaldé

Avant toute chose, je dois avouer que, ayant lu la plupart de ses livres, je suis un véritable fan de Véronique Ovaldé. Ainsi, cette critique sera tout sauf objective, et de toute manière, une critique objective, c’est un peu comme un mauvais Vargas : ça n’existe pas. L’objectivité, c’est ce grand concept creux qui permet surtout à des journaux de faire…
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Une place à prendre, J.K. Rowling

Vous allez finir par croire que je pars en croisade pour sauver tous les livres injustement traités par la presse. « Banal » pour les uns, « plein de clichés » pour d’autres, le premier roman « adulte » de J.K. Rowling, Une place à prendre, a eu un accueil plutôt glacial. Ai-je besoin de préciser que beaucoup de critiques ont rédigé leur petite bafouille avant…
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La madeleine d’Amélie Nothomb

Elle est probablement l’écrivain francophone la plus sous-estimée. La plus injustement méprisée. Il est rare, par exemple, de trouver un professeur de littérature qui « avoue » aimer les livres d’Amélie Nothomb, et à dire vrai je n’en connais qu’une seule. Il est de bon ton, du Nouvel Obs à Libération, de dire : « Amélie Nothomb n’est qu’un phénomène commercial, un personnage médiatique, nous préférons la…
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