Ami lecteur, toi que j’aime encore prénommer Hannibal, je t’offre aujourd’hui la plus raide des sorties de route. En compagnie de LA Lily Allen, celle qui a déglingué à coups de démonte-pneus Robin Thicke et Miley Cyrus. Un clash avec Rihanna, Lorde et compagnie plus tard, elle se permet de dézinguer l’hypersexualisation de la musique commerciale du moment. Un moment qui dure presqu’aussi longtemps qu’une érection sous viagra.
La sale môme britonne au langage fleuri n’est pourtant pas une sainte-nitouche. Elle ne dédaigne pas montrer le bas en concert et jouer avec quelques symboles phalliques à l’occasion. Mais c’est clair que ce qu’elle a de plus sexy c’est ce qui se cache dans sa boîte crânienne, surtout quand elle détourne les clichés commerciaux pour asséner quelques coups de lattes bien placés.
Du coup, ce remix de LDN, mitonné par le South Rakkass Crew sur la base du Crack Whore Riddim, une tuerie made in Jamaïca, n’a de vocation qu’à cligner de l’œil aux potos du Tune In Crew, qui s’évertuent, avec talent, à me réconcilier avec les sons caribéens postérieurs au ska. Et puis imaginer Lily Allen en pute à crack, moi, je trouve ça fendard.
(Faut bien que j’en remette une, sinon tu vas finir par comprendre le propos caché de ce Kinky Summer Sounds.)
Sinon, y a le remix de Switch qui est top aussi mais pas aussi barré que le Mad LDN concocté par General Levy.
Sinon, en version alternative, y a ça :
Bitter:Sweet “Dirty Laundry (Skeewiff Remix)”. Ecoute et tu saisiras.