Sodome et Gomorrhe

Kinky Summer Sounds part 2 : Beyoncé aux commandes

BeyoncéAmi lecteur, je t’ai laissé pantelant, au sortir d’une rencontre avec Traci Lords. Ne nie pas, je sais que tu as eu du mal à t’en remettre, jambes tremblantes, respiration saccadée, tête qui tourne… Viens, approche, Queen B va te prendre en main à présent. Une Beyoncé plus sexe que nature dans cette Partition¸ où elle se met en scène pour le plus grand plaisir des fétichistes.

Et si les lyrics laissent à penser qu’elle pourrait être une femme soumise, cette « partition » sur laquelle les ébats promis sont autant de notes, le chant un feulement amoureux, ne te laisse pas leurrer. Queen B a déjà rappelé qu’elle est une féministe et ce, depuis son époque Girls Band. Dans cette version explicite, elle précise encore son propos : oui, on peut être féministe et aimer le sexe.

Pour les incultes (dans inculte il y a bien « cul »), faut-il encore se rappeler le mot d’ordre féministe My Body, my rules (MBeyoncé as a dominaon corps, mes règles). Et, en bonne reine, Beyoncé édicte les siennes, de règles, sans qu’il soit possible de faire autre chose que de s’y soumettre.

Ses couplets susurrés, pour lascifs qu’ils soient, s’apparentent bien plus au frôlement d’une cravache sur un corps entravé qu’à une reddition en bonne et due forme. Et, finalement, jeune homme, là, c’est bien toi qui rend les armes. Queen B est ta reine, tu peux l’appeler maîtresse.

Sinon, le morceau est vraiment bon, s’il faut vraiment parler de musique.

Sinon, en version alternative, y a ça :

The Velvet Underground feat. Nico « Venus in Furs ». Et tu oses demander pourquoi ?


Nathanael Uhl

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