Kinky Summer Sounds part 4 : Britney Spears gets naked

En fait, des fois, les potes, ils te laissent en rade. Genre, ils n’assument pas tes propres délires et te laissent à la porte de ce sex shop poisseux, côté de la gare, et te filent rencard à plus tard. Là, donc, le Tune In Crew avec qui on s’est quand même tapé Rihanna – excuse du peu -, ils reculent. Genre, Quentin Tarantino aurait refusé de pénétrer dans le Titty Twister, vous voyez le truc. Bref, malgré une série de remixes impeccables, les deux gars n’ont pas touché à LA Britney. Je vais donc m’en charger, une nouvelle fois.

Extrait du séminal BlackOut, probablement l’album le plus brûlant de ma BritBrit chérie, voilà que déboule, d’une perversion absolue, obscène mêle sur la scène de ce peep show de province, Get Naked (I Got A Plan). Signé par Danja, c’est… une succession de râles, de feulements, de soupirs… Et que ça ondule sur une basse serpentine. Ce ne sera pas un plan romantique en bord de mer. Non, non. Les fleurs bleues c’est le blog d’à côté.

Là, nous sommes dans un pur plan dogging, sur un parking par temps sale. A la sortie de la boîte. Avec des inconnus. Evidemment. Sinon, c’est juste un plan cul en public et pas du dogging. Les claviers licencieux et dissonants surlignent – si besoin était – le côté glauque de l’affaire. Et les paroles sont explicites :

“If ya like what ya see
end your curiosity
Let your mind roam free
Won’t you pay attention please

What I gotta do to get you to want my body ?
Quarter past three and ready to leave the party”

Cash, non ? Faut-il – vraiment – que je traduise ? Assurément, on en a pour notre pognon. Le peep show est devenu freakshow. Et Britney peut quitter la scène, nous laissant le futal sur les chevilles, les cuisses poissées de sperme.

Prochain arrêt : Britney fait l’apologie des plans à trois. True story.